Notre recette miracle contre la maladie d'Alzheimer
- Le 15/09/2025
Qu'est ce qu'une maladie neurodégénérative: maladie d'Alzheimer
La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative. Elle se traduit par une altération des connexions entre les neurones du cerveau. La conséquence est une diminution des capacités cognitives (mémoire, langage, raisonnement, attention). Elle affecte 900 000 personnes dans l’Hexagone. Elle concerne surtout les seniors (plus de 65 ans), sauf dans ses formes héréditaires. Elle se traduit par la dégénérescence progressive puis la mort des cellules nerveuses du cerveau (neurones). Cela se manifeste par despertes de mémoirepertes de mémoire, de langagede langage, des difficultés à s’orienter. Des troubles qui augmentent la dépendance physique de la personne.
Quels sont les stades de la maladie d'Azheimer
Selon les patients, la progression de la maladie d'Alzheimer peut varier considérablement. On identifie différentes phases dans l'évolution de la maladie d'Alzheimer. On administre au patient un test de référence pour établir son stade. Ce test est connu sous le nom de Mini-Mental State Examination de Folstein, abrégé en MMSE. Ce test sert à évaluer la mémoire, les aptitudes à la représentation spatiale et temporelle, ainsi que la capacité de compréhension et de calcul de l'individu. On fait la distinction :
Le stade asymptomatique
Il n’y a aucun symptôme clinique, mais les marqueurs biologiques sont positifs et permettent une détection précoce de la maladie d’Alzheimer.
Prodromal
Les symptômes sont légers, mais annonciateurs de l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Il s’agit d’une altération légère de la mémoire à court terme, de l’oubli de mots, d’une désorientation dans l’espace. La personne est consciente de ces déficiences.
Le stade de démence
Il désigne une aggravation des symptômes au point que cela impacte l’autonomie de la personne. C’est la phase agressive de la maladie d’Alzheimer. On estime qu’il y a 3 stades de démence, correspondant à des troubles cognitifs majeurs.
Lors du stade de démence vasculaire léger, les pertes de mémoire sont fréquentes. La personne perd ses repères dans le temps et dans l’espace. Elle bute sur les mots, peine à se concentrer, à raisonner.
Puis vient le stade de démence modérée. Les symptômes sont plus marqués, des problèmes de compréhension apparaissent. La personne a besoin d’une aide pour ses activités quotidiennes.
Enfin, le stade de démence sévère : le patient a perdu toute autonomie, y compris pour faire sa toilette ou manger. Une assistance continue est nécessaire.
Causes et facteurs de risques de la maladie d'Azheimer
On continue les investigations afin de déterminer les origines de la maladie d'Alzheimer. Actuellement, deux coupables de cette maladie ont été identifiés, mais la raison de leur dérèglement demeure inconnue. La protéine Tau et le peptide bêta-amyloïde, présents naturellement dans le cerveau, sont les éléments responsables. Dans le cas de la maladie d'Alzheimer, les cellules se divisent de manière chaotique. Une dégénérescence neurofibrillaire est causée par la multiplication de la protéine Tau. Alors que l'accumulation de la seconde forme génère des plaques séniles, nocives pour les neurones.
L'âge figure principalement parmi les facteurs de risque identifiés pour la maladie d'Alzheimer. D'après l'Institut du cerveau, 0,5 % des cas de maladie d'Alzheimer se présentent avant 65 ans (ces cas précoces sont principalement des formes héréditaires d'Alzheimer) par rapport à plus de 15 % après 80 ans.
Il existe également des formes héréditaires, mais elles ne représentent pas plus de 1 % des cas de la maladie d'Alzheimer.
Finalement, divers facteurs environnementaux peuvent augmenter le risque de contracter cette pathologie. Parmi eux, la pollution de l'air, le tabagisme, l'alcoolisme, l'obésité, l'hypertension artérielle, le diabète et la dépression se distinguent.
De plus, un niveau d'éducation insuffisant, l'isolement social et un manque chronique de sommeil sont également des éléments à considérer. Certains médicaments tels que les benzodiazépines font aussi partie des facteurs contributifs.
Quels sont les signes et symptômes d'une personne souffrant de la maladie d'Alzheimer
Les symptômes de la maladie d’Alzheimer concernent les facultés cognitives.
- Des pertes de mémoire,
- Des troubles fonctionnels (impossibilité de lacer ses chaussures…) et des troubles du langage (aphasie).
- On retrouve également des difficultés d’orientation dans le temps et dans l’espace,
- Des troubles de l’écriture, du mouvement, du raisonnement, de l’humeur (dépression, irritabilité).
- La personne peine de même à reconnaître des personnes ou objets familiers (agnosie).
- Elle perd ainsi de plus en plus son autonomie jusqu’à devenir totalement dépendante.
Quel diagnostic pour la maladie d'Alzheimer
Le diagnostic est tout d’abord clinique et se base sur des tests de référence comme:
Le Mini-Mental State Examination de Folstein (MMSE). Ces tests permettent d’évaluer les fonctions cognitives et de déterminer le stade de développement de la maladie. Ils sont complétés par des examens.
Une IRM du cerveau, pour localiser les zones du cerveau affectées,
Une ponction lombaire, laquelle révèle un taux élevé de marqueurs de la maladie (protéine Tau et protéine bêta amyloïde).
Un pet-scan avec injection de glucose peut aussi être réalisé, cet examen met en évidence l’activité cérébrale.
Prévention et traitements pour la maladie d'Alzheimer
La maladie d’Alzheimer n’a pas encore de prévention absolue, mais plusieurs mesures de mode de vie et de santé peuvent réduire le risque ou retarder son apparition. Les chercheurs parlent souvent de « prévention cognitive » ou de « réserve cérébrale ».
Hygiène de vie générale
Activité physique régulière : marche rapide, natation, danse, vélo… au moins 30 minutes par jour, 5 fois par semaine.
Alimentation équilibrée : privilégier le régime méditerranéen ou DASH (riche en fruits, légumes, céréales complètes, poissons,huile d’olive, noix) et limiter le sucre, le sel et les graisses saturées.
Contrôle du poids, du cholestérol, de la tension et du diabète : les maladies cardiovasculaires augmentent le risque d’Alzheimer.
Stimulation intellectuelle et sociale
Entretenir la mémoire : lecture, jeux de réflexion, apprendre une nouvelle langue ou un instrument, puzzles, écriture.
Vie sociale active : échanger, participer à des associations, activités communautaires ou familiales pour réduire l’isolement.
Facteurs protecteurs du cerveau
Sommeil de qualité : 7 à 8 heures par nuit, car le sommeil aide à éliminer les toxines cérébrales.
Gestion du stress : méditation, yoga, respiration, prière…
Prévention des traumatismes crâniens : porter un casque à vélo, éviter les chutes.
Habitudes à éviter
Tabac : augmente fortement le risque de démence.
Alcool excessif : une consommation modérée seulement (et parfois pas du tout si risque élevé).
Suivi médical régulier
Dépistage et traitement del’hypertension, diabète, cholestérol.
Vérifier l’audition : une perte auditive non corrigée est liée à un risque accru de démence.
Corriger les carences (ex. vitamine B12, vitamine D).
Quels sont les traitements de la maladie d'Alzheimer
La maladie d’Alzheimer ne se guérit pas encore, mais il existe des traitements médicaux et non médicamenteux qui visent à ralentir l’évolution, réduire les symptômes et améliorer la qualité de vie du patient.
Traitements médicamenteux
Ces médicaments agissent surtout sur les troubles de la mémoire et du comportement :
Médicaments approuvés
Inhibiteurs de l’acétylcholinestérase (augmentent la communication entre neurones) :
Donépézil
Rivastigmine
Galantamine: Utilisés aux stades légers à modérés.
Mémantine (agit sur le glutamate, un autre neurotransmetteur) : Indiqué aux stades modérés à sévères.
Lecanemab, aducanumab, donanemab : anticorps monoclonaux qui visent à réduire les plaques de bêta-amyloïde dans le cerveau.
Approches non médicamenteuses
Indispensables, souvent plus efficaces que les médicaments seuls :
Stimulation cognitive : ateliers mémoire, jeux, lecture, apprentissage.
Activité physique adaptée : marche, gymnastique douce, danse, yoga.
Thérapie occupationnelle : maintien de l’autonomie dans les gestes du quotidien.
Musicothérapie, art-thérapie, zoothérapie : pour réduire l’anxiété et stimuler les émotions positives.
Prise en charge psychologique : soutien au malade et à la famille.
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Prise en charge des symptômes associés
Anxiété, dépression, agitation, insomnie : parfois traitement par antidépresseurs, anxiolytiques, ou techniques de relaxation.
Troubles du sommeil : règles d’hygiène du sommeil, mélatonine.
Nutrition : suivi diététique, prévention de la dénutrition
La prise en charge inclut aussi la famille :
Éducation sur la maladie.
Groupes de soutien et associations.
Aide à domicile, centres de jour, structures spécialisées si nécessaire.
