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Fibromes utérins: Symptomes, diagnostique et traitements

  • Le 02/10/2025
Le fibrome utérin est un développement anormal de tissu dans la paroi de l'utérus. Cette affection peut toucher les femmes de tout âge et de toutes origines: notre recette

Fibromes: Définition, Causes et facteurs de risques

Les fibromes utérins, également appelés myomes ou léiomyomes, sont des tumeurs bénignes (non cancéreuses) qui se développent dans le muscle de l’utérus. Très fréquents chez les femmes en âge de procréer, ils varient en nombre, en taille et en localisation. Bien que souvent asymptomatiques, ils peuvent parfois provoquer des troubles importants affectant la qualité de vie et la fertilité.

Définition et types de fibromes

Un fibrome est une masse de tissu musculaire lisse et fibreux qui se forme dans la paroi utérine. On distingue plusieurs types selon leur emplacement :

Fibrome sous-séreux : situé à la surface externe de l’utérus.

Fibrome intramural : localisé dans l’épaisseur du muscle utérin, c’est le plus courant.

Fibrome sous-muqueux : se développe sous la muqueuse utérine et peut déformer la cavité, entraînant des saignements abondants et des problèmes de fertilité.

Fibrome pédiculé : attaché par un pédicule (tige) à l’intérieur ou à l’extérieur de l’utérus.

Causes et facteurs de risque

La cause exacte des fibromes reste inconnue, mais plusieurs facteurs contribuent à leur apparition :

Facteurs hormonaux : l’œstrogène et la progestérone favorisent leur croissance.

Prédisposition génétique : les antécédents familiaux augmentent le risque.

Âge : plus fréquents entre 30 et 50 ans.

Origine ethnique : plus courants et parfois plus graves chez les femmes afro-descendantes.

Obésité et alimentation riche en graisses : liés à un risque accru.

Première grossesse tardive ou absence de grossesse : facteur possible.

Symptômes des fibromes

Beaucoup de femmes n’ont aucun symptôme. Lorsqu’ils apparaissent, ils varient selon la taille et la localisation :

Saignements menstruels abondants (ménorragies) ou prolongés.

Douleurs et crampes pelviennes.

Pression abdominale ou sensation de pesanteur.

Mictions fréquentes ou difficulté à uriner si le fibrome comprime la vessie.

Constipation si pression sur le rectum.

Infertilité ou fausses couches répétées, surtout en cas defibrome sous-muqueux.

Complications possible, Diagnostic et traitement

Complications possibles

Bien que bénins, les fibromes peuvent entraîner :

Anémie due à des règles trop abondantes.

Douleurs chroniques.

Problèmes de fertilité ou de grossesse (fausse couche, accouchement prématuré, présentation anormale du bébé).

Rarement, une dégénérescence (le fibrome devient nécrosé ou exceptionnellement cancéreux).

Diagnostic

Le diagnostic repose sur :

Examen gynécologique (palpation de l’utérus).

Échographie pelvienne : méthode la plus utilisée.

IRM : pour localiser précisément les fibromes.

Hystéroscopie ou hystérosalpingographie : pour évaluer la cavité utérine en cas d’infertilité.

Traitements des fibromes

La prise en charge dépend des symptômes, de l’âge, de la taille des fibromes et du désir de grossesse.

Surveillance simple : si les fibromes sont petits et asymptomatiques.

Traitement médicamenteux :

Antidouleurs et anti-inflammatoires.

Médicaments hormonaux (progestatifs, analogues de la GnRH) pour réduire la taille et les saignements.

Techniques mini-invasives :

Embolisation des artères utérines : bloque l’apport sanguin au fibrome, qui rétrécit.

Radiofréquence ou ultrasons focalisés : détruisent les fibromes sans chirurgie ouverte.

Chirurgie :

Myomectomie (ablation du fibrome, préserve l’utérus).

Hystérectomie (ablation de l’utérus, traitement définitif).

Approches naturelles et hygiène de vie

Bien qu’elles ne remplacent pas le traitement médical, certaines mesures peuvent aider à réduire les symptômes ou ralentir l’évolution :

Alimentation équilibrée : riche en fruits, légumes, fibres et pauvre en graisses saturées.

Maintien d’un poids sain : réduit la production d’œstrogènes.

Activité physique régulière.

Phytothérapie (sous avis médical) : certaines plantes comme le gattilier ou le thé vert sont étudiées pour leur effet hormonal.