Traitement naturel pour soigner le fibrome sous muqueux
- Le 04/09/2025
Fibrome sous muqueux: Définition, causes et symptômes
Le fibrome utérin, aussi connu sous les noms de myome, léiomyome ou myome utérin, est une tumeur bénigne qui se situe dans l'utérus et qui affecte environ 25% des femmes. Cette affection se manifeste plus souvent avec l'avancement en âge et affecte deux fois davantage les femmes à la peau noire par rapport à celles à la peau blanche.
Cette maladie hormono-dépendante et récurrente, encore méconnue par de nombreuses femmes, peut entraîner des douleurs pelviennes intenses et affecter la qualité de vie, la sexualité et la capacité à concevoir.
Les causes exactes de cette pathologie gynécologique sont encore méconnues, bien qu’il semble admis qu’un déséquilibre hormonal soit souvent à l’origine du développement du fibrome utérin. De forme plus ou moins arrondie, leur taille peut varier, certains atteignant même la taille d’un melon.
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Les types de fibromes ?
Il existe trois types de fibromes :
Le fibrome sous-séreux se développe à l’extérieur de l’utérus auquel il est rattaché par un pédicule (ensemble de vaisseaux sanguins et lymphatiques et de nerfs)
Le fibrome intramural ou interstitiel se forme dans l’épaisseur du muscle utérin (le myomètre). C’est la forme de fibrome la plus fréquente.
Quels sont les symptômes des fibromes ?
Les manifestations du fibrome varient selon sa position et sa dimension, mais comprennent souvent des malaises pelviens, des menstruations profuses et prolongées, ou des distensions abdominales.
Les fibromes peuvent également appuyer sur d’autres organes, provoquant des envies fréquentes d’uriner, des hémorroïdes, ou des douleurs pendant les rapports sexuels. Lorsque le fibrome se situe dans la cavité utérine, il peut aussi être à l’origine d’infertilité.
Il peut s’écouler en moyenne deux ans et demi entre l’apparition des premiers symptômes et le diagnostic médical, d’où l’importance de l’information pour prévenir l’aggravation des symptômes et assurer un traitement rapide.
Le fibrome sous-muqueux se développe dans la cavité utérine. Plus rare, cette forme de fibrome peut entrainer de lourds saignements, des troubles de la fertilité et des complications lors de la grossesse.
Quels risques les fibromes présentent-ils sur la fertilité et la grossesse ?
La gestion des fibromes, lors du diagnostic ou du traitement, se concentre principalement sur les enjeux de fertilité.
Effectivement, c'est fréquemment lors de consultations pour des problèmes d'infertilité que les femmes apprennent l'existence de fibromes qui pourraient entraver l'implantation de l'œuf fécondé dans l'utérus. La présence de fibromes peut également rendre la grossesse plus complexe et représente un risque lors de l'accouchement. Effectivement, les femmes enceintes présentant un fibrome ont une probabilité accrue de subir une fausse couche ou un accouchement prématuré.
L'aspiration - ou non - à une grossesse future joue un rôle crucial dans la sélection du traitement thérapeutique pour la patiente. Effectivement, cette décision peut avoir un impact sur le cours d'une grossesse et de l'accouchement. Par conséquent, si une myomectomie est envisagée pour les patientes qui désirent préserver leur capacité à concevoir, il serait judicieux de patienter jusqu'à la guérison de l'utérus (qui prend généralement entre 6 et 12 mois) suite à la procédure avant d'envisager une grossesse. En fonction de la taille et de l'emplacement de la cicatrice, une césarienne pourrait être conseillée lors de l'accouchement.
Fibrome sous muqueux: Diagnostique , prévention et traitement
Le fibrome sous-muqueux est un type de myome utérin qui se développe dans la cavité de l’utérus, juste sous l’endomètre. Son diagnostic repose sur un ensemble de signes cliniques et d’examens complémentaires. Cliquez ici pour joindre et avoir plus d'informations
Clinique (signes évocateurs)
Métrorragies (saignements abondants, prolongés, irréguliers)
Ménorragies (règles très abondantes)
Anémie secondaire due aux pertes de sang
Douleurs pelviennes ou crampes
Infertilité ou fausses couches à répétition
Examens de diagnostic
Échographie pelvienne (transvaginale surtout)
Examen de première intention
Montre une masse intra-utérine arrondie, bien limitée, refoulant la cavité endométriale.
Hystérosonographie (échographie avec injection de sérum physiologique)
Permet de mieux visualiser la cavité utérine et de confirmer le caractère sous-muqueux.
Hystéroscopie diagnostique
Permet une visualisation directe de la cavité utérine
Considérée comme l’examen de référence : elle permet à la fois le diagnostic et parfois le traitement (résection du fibrome).
IRM pelvienne
Réalisée dans certains cas (avant chirurgie, bilan d’infertilité, ou si les autres examens sont douteux).
Précise la localisation exacte, le nombre et la taille des fibromes.
Prévenir contre le fibrome sous muqueux
La prévention du fibrome utérin (y compris du fibrome sous-muqueux) n’est pas toujours possible, car l’origine exacte est multifactorielle (hormonale, génétique, environnementale). Toutefois, certains facteurs protecteurs et mesures préventives peuvent réduire le risque ou limiter la progression :
Mode de vie et alimentation
Maintenir un poids santé : l’obésité augmente les œstrogènes circulants, ce qui favorise les fibromes.
Alimentation équilibrée : privilégier fruits, légumes, légumineuses, fibres, et limiter viandes rouges, aliments transformés, excès de graisses saturées.
Consommation régulière de vitamine D (aliments riches ou exposition solaire modérée) : un déficit est associé à un risque plus élevé de fibromes.
Limiter l’alcool et la caféine en excès, qui peuvent influencer le métabolisme hormonal.
Hygiène de vie
Activité physique régulière : réduit l’inflammation, améliore l’équilibre hormonal, aide à contrôler le poids.
Réduction du stress : le stress chronique peut perturber l’équilibre hormonal (cortisol, œstrogènes).
Facteurs hormonaux et gynécologiques
Grossesses et allaitement : sont protecteurs contre l’apparition de fibromes.
Contraceptifs hormonaux : certaines pilules peuvent aider à réguler les cycles et réduire les symptômes, mais elles ne préviennent pas toujours l’apparition des fibromes.
Surveillance régulière : une consultation gynécologique annuelle avec échographie si nécessaire permet de détecter tôt un fibrome et d’éviter ses complications.
Approches médicales
Elles visent surtout à contrôler les symptômes (saignements, douleurs,anémie) et à réduire la taille ou retirer le fibrome.
Progestatifs : régulent les cycles et réduisent les saignements.
Analogues de la GnRH (ex. : leuproréline, goséréline) : induisent une ménopause artificielle temporaire → réduction du volume du fibrome, utilisés en préparation à la chirurgie.
Modulateurs sélectifs des récepteurs de la progestérone (ex. : ulipristal acétate, selon disponibilité et recommandations locales).
Dispositif intra-utérin hormonal (DIU au lévonorgestrel) : diminue les règles abondantes.
Traitement de l’anémie : fer, vitamines, transfusion si nécessaire.
Traitements chirurgicaux
Hystéroscopie opératoire : traitement de référence pour les fibromes sous-muqueux → résection directe par voie endoscopique.
Myomectomie : ablation du fibrome en conservant l’utérus (si fibromes multiples ou volumineux).
Hystérectomie : ablation de l’utérus, en dernier recours, surtout si fibromes récidivants et pas de désir de grossesse.
Méthodes mini-invasives (selon disponibilité)
Embolisation des artères utérines : réduction du flux sanguin vers le fibrome, ce qui le fait régresser.
Ultrasons focalisés (HIFU) : destruction ciblée du fibrome par ultrasons.
Approches naturelles possibles (complémentaires)
Plantes riches en antioxydants et anti-inflammatoires (curcuma, thé vert, fruits rouges) : peuvent limiter l’inflammation associée.
Certaines études suggèrent un rôle protecteur des acides gras oméga-3 (poissons gras, graines de lin, noix).