SANTEBIO - AFRIQUEBIO -Tisanes Bio

Cliquez sur AFRIKBIO 

Tout savoir sur le syndrome des ovaires polykystiques

  • Le 01/09/2025

Comment soigner le SOPK naturellement? Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une condition hormonale qui affecte les femmes en âge de procréer.

Comment soigner le SOPK naturellement : Définition, causes et Symptômes

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une affection hormonale qui affecte les femmes en âge de donner naissance. Le SOPK n'est pas considéré comme une maladie, mais plutôt un « syndrome », c'est-à-dire un regroupement de symptômes. Ces éléments perturbent le fonctionnement des ovaires et le processus d'ovulation. Les organes reproducteurs féminins sont les ovaires. Ils sécrètent diverses hormones : l'œstrogène et la progestérone, qui contrôlent le cycle menstruel. En très faible concentration, des androgènes.

Les ovaires fabriquent aussi des ovules libérés chaque mois au cours de l'ovulation. L’ovulation est contrôlée par l’hypophyse, qui sécrète : L’hormone folliculo-stimulante (FSH). La FSH stimule l'ovaire afin qu’il produise un follicule une sorte de sac qui contient un ovule. L'hormone lutéinisante (LH). Elle contribue à la maturation de l’ovaire.

En cas de SOPK, les ovaires de la femme affectée présentent de très nombreux follicules qui contiennent un ovaire immature. L’ovulation ne se déclenche jamais. En l’absence d’ovulation, les taux d’hormones œstrogène, progestérone, FSH et LH sont plus bas que la normale. En revanche, les taux d'androgène sont anormalement élevés. Cela provoque un cycle menstruel irrégulier.

Quels sont les facteurs qui provoquent le SOPK ?

À ce jour, les raisons précises du syndrome des ovaires polykystiques restent non déterminées. Le développement du SOPK semble être favorisé par des influences génétiques, épigénétiques et environnementales. Par conséquent, des modifications génétiques semblent être à l'origine d'un cas de SOPK sur dix. Un historique familial augmente la probabilité de développer le syndrome des ovaires polykystiques. On a également pointé du doigt les perturbateurs endocriniens, bien que leur responsabilité ne soit pas encore prouvée à l'heure actuelle.

Quels sont les symptômes du SOPK ?

Le syndrome des ovaires polykystiques ne provoque pas forcément de symptômes. Certaines femmes ne découvrent ce problème que quand elles ont du mal à tomber enceinte. D’autres ne sont diagnostiquées qu’en raison de leur prise de poids inexpliquée. En cas de syndrome des ovaires polykystiques, les symptômes les plus fréquents sont :

Cycles irréguliers : absence de règles, retard de règles, saignements abondants pendant les règles.

Pilosité importante sur le visage, les bras, la poitrine et l'abdomen (hirsutisme).

Acné : surtout sur le dos, la poitrine et le visage.

Obésité.

Alopécie : perte de cheveux.

Troubles de la fertilité : le SOPK est la cause la plus fréquente d'infertilité chez les femmes.

Acanthosis nigricans : apparition de plaques de peau foncée, dans les plis du cou, des aisselles, de l'aine et sous les seins.

Fatigue.

Dépression, anxiété.

Apnée du sommeil, en cas de surcharge pondérale

Comment soigner le SOPK naturellement: Prévention, Diagnostic et Traitements

L'évaluation du SOPK ne peut se baser sur un unique test ou analyse hormonale, le médecin doit considérer plusieurs facteurs. Le médecin doit établir son diagnostic médical en éliminant les possibilités. Il commence par poser des questions à sa patiente concernant ses symptômes, les soins reçus, ainsi que son historique médical et familial. En fonction des symptômes mentionnés, il centre ses interrogations sur le cycle menstruel et la possible prise de poids. Par le biais d'un examen physique, il peut détecter une pilosité excessive, une chute de cheveux et l'acné.

Diagnostic Général du Médecin

Il suggère des tests supplémentaires pour valider ses soupçons de SOPK :

Une échographie abdominopelvienne transvaginale, afin de visualiser si des follicules immatures sont présents en nombre.

Un bilan hormonal en cas de suspicion de SOPK, pour mesurer les taux des différentes hormones en jeu. Cela permet d’écarter d’autres problèmes hormonaux.

Un bilan sanguin, une fois le SOPK diagnostiqué. Il permet de déterminer si la personne présente un taux de cholestérol, de triglycérides ou de glucose excessif.

Nous joindre ici

Est-ce que le SOPK peut se soigner : quels sont les traitements ?

Le médecin élabore le plan de traitement du SOPK en fonction des symptômes, des antécédents médicaux et des problèmes de santé éventuels. Il conseille également sa patiente si celle-ci veut mener à bien une grossesse. La prise en charge et le traitement du SOPK consistent en général en des médicaments et des modifications de l’hygiène de vie :

Une alimentation saine et équilibrée, le sport et le maintien d'un poids de forme limitent les risques associés au SOPK.

Pour une femme ne souhaitant pas tomber enceinte, le médecin recommande une contraception hormonale. Elle régule le cycle menstruel, peut améliorer l’acné et l’hirsutisme.

En cas de projet de grossesse pour une femme atteinte du SOPK, un traitement contre l’infertilité est mis en place.

Quelles sont les complications possibles du SOPK ?

Le SOPK peut entraîner de nombreuses complications. Elles varient selon les femmes. Outre l’infertilité, il est possible de citer :

Des fausses couches ou des naissances prématurées en cas de grossesse.

Des troubles du comportement alimentaire.

Le syndrome métabolique, qui associe le surpoids, la dyslipidémie, l’hypertension artérielle, et un déséquilibre de la glycémie.

Le syndrome métabolique augmente le risque de développer un diabète de type 2 et des problèmes cardiovasculaires.

La stéatohépatite non alcoolique, une inflammation du foie causée par l'accumulation de graisse dans cet organe.

Le cancer de l’endomètre, la paroi interne de l'utérus.

Mesure de prévention contre le SOPK

Hygiène de vie et poids

Maintenir un poids santé : le surpoids et l’obésité favorisent les troubles hormonaux et la résistance à l’insuline.

Activité physique régulière (au moins 30 min, 5 fois par semaine) : améliore la sensibilité à l’insuline et régule le cycle.

Alimentation équilibrée : limiter les sucres rapides (pâtisseries, sodas), privilégier les fibres (légumes, céréales complètes), les protéines maigres et les bonnes graisses (poissons, huiles végétales).

 Prévention de la résistance à l’insuline

Éviter la sédentarité.

Répartir les repas pour éviter de grandes variations de glycémie.

Limiter les produits transformés riches en sucres cachés.

 Équilibre hormonal

Surveiller la régularité des cycles menstruels.

Consulter rapidement en cas d’aménorrhée (absence de règles) ou de cycles très irréguliers.

Certaines plantes (comme l’inositol, la cannelle ou le gattilier) peuvent aider à réguler les hormones, mais uniquement sous suivi médical.

 Suivi médical

Faire des bilans réguliers (glycémie, cholestérol, hormones).

Dépistage précoce en cas d’antécédents familiaux de SOPK ou de diabète de type 2.